Les 18 derniers mois ont largement démontré la nécessité d’un plan d’urgence pour l’École, comme la CGT Éduc’action le revendique depuis longtemps. À l’heure de la rentrée rien ne permet d’espérer réellement une amélioration des conditions d’études des élèves ou de travail des personnels. Du point de vue sanitaire, les personnels et les élèves sont toujours aussi déboussolés par les flous et les manques quant aux mesures dans l’Éducation. C’est le grand retour du « débrouillez-vous ! ».
Derrière son slogan d’une voie professionnelle « d’excellence et d’avenir » Jean-Michel Blanquer poursuit, avec entêtement, son œuvre de démantèlement de l’enseignement professionnel sous statut scolaire. Sa contre-réforme qui réduit le niveau de qualification des élèves tout en amenuisant leurs chances de poursuite d’études, a également un impact très fort sur les conditions de travail des personnels. On ne s’y retrouve plus et beaucoup d’entre nous s’interrogent sur la perte de sens de notre métier. Il est largement temps de nous faire entendre pour endiguer ce démantèlement et exiger d’autres conditions de travail et d’études. 
À l’heure où la situation sociale appelle à des mesures fortes visant notamment au renforcement de notre modèle social, Macron et son gouvernement accélèrent leur politique libérale et annoncent de nouveaux reculs sociaux : réformes de l’assurance chômage et des retraites !
C’est maintenant qu’il faut en finir avec toutes ces régressions !
Soyons très nombreux le 23 septembre dans l’Éducation et le 5 octobre avec l’ensemble des professions à montrer notre détermination pour imposer d’autres choix !

 

En juin 2022, les élèves passeront la première session du Bac pro issu de la transformation de la voie professionnelle. Cette contre-réforme remet largement en cause les contenus disciplinaires enseignés et déjà des adaptations ont été nécessaires pour en atténuer les effets.

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CGT Éduc'action spécial Voie Professionnelle