Avec la crise sanitaire qui n’a fait qu’accentuer la crise sociale, la nécessité des services sociaux dans l’Éducation nationale n’est plus à démontrer, si jamais elle devait l’être encore. D’ailleurs, lors de l’audience au ministère du 16 novembre où ont été reçues les organisations syndicales, le directeur de cabinet du ministre a remercié les assistant∙es de service social pour le travail effectué depuis 2 ans.
Mais cela ne suffit pas!!! Aujourd’hui les assistant∙es de service social sont à bout. Face à la dégradation des conditions de travail, du nombre de postes vacants faute d’attractivité,  les professionnel∙les des services sociaux épuisé∙es, demandent à être reconnu∙es et à retrouver du sens à leur métier.
Or, aujourd’hui les politiques publiques libérales mises en place ne permettent pas de faire face aux besoins de nos services, loin de là! Comment faire quand des postes sont supprimés, quand on demande aux professionnel∙les de faire plus avec moins? Comment faire pour accompagner au mieux les familles, les élèves, les agent∙es, lorsque les services sociaux de l’Éducation nationale ne répondent plus à leurs missions de service public?
Pour porter nos revendications et pour exiger des réponses cohérentes de la part du gouvernement, la CGT Éduc’action rejoint tous les appels à la mobilisation et à la grève du mardi 7 décembre avec l’ensemble des agent∙es du secteur social.