Résolument féministe, la CGT est de toutes les mobilisations pour les droits des femmes et la lutte contre les violences. Cette année, comme d’habitude, elle est partie prenante dans les mobilisations et les événements organisés le 25 novembre.
Les femmes dans l’Éducation nationale ne sont pas épargnées : les cas de violence par des pairs, des supérieur·es hiérarchiques, sans oublier des usager·ères sont régulièrement dénoncés. Directement responsable de la santé et de la sécurité des personnels, le ministre doit appliquer une véritable politique de lutte contre les violences faites aux femmes, comme l’exigent les textes réglementaires (Accord Égalité, circulaire du 9 mars 2018) et le plan national d’action signé en décembre dernier par la majorité des organisations syndicales, dont la mise en œuvre est encore trop lente et hétérogène entre les académies. À l’heure où la lutte contre les féminicides et où les Violences Sexistes et Sexuelles sont dénoncées dans tous les domaines de la société, le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports ne doit plus se soustraire à ses responsabilités.
 
Le 20 novembre dans les rassemblements et manifestations, le 25 novembre sur les lieux de travail, mobilisons-nous pour que notre ministère et le gouvernement soient mis face à leurs responsabilités.