Cherche AESH désespérément !
Les jours d’absences non remplacées ou les postes non pourvus d’AESH (mais aussi des enseignant·es), se comptent par centaines, à l’image de l’Ain où un mouvement a été initié pour revendiquer le recrutement immédiat d’un·e professeur·e des écoles et d’AESH. Dans l’académie de Clermont, c’est environ 200 élèves bénéficiant d’une notification MDPH qui ne sont pas accompagné·es. A Marseille, un collectif « Où est mon AESH » s’est constitué. Les académies opèrent des vases communicants en termes de moyens : on retire là pour donner ailleurs où c’est encore pire. Le résultat est finalement catastrophique partout !  On baisse les heures d’accompagnement pour « récupérer » des moyens humains alors que ces quotités sont décidées par des professionnels pour répondre aux besoins de l’enfant dans ses apprentissages. Des situations ubuesques se multiplient : un·e même élève accompagné·e par plusieurs AESH, et 10 élèves suivi·es par un·e même AESH.
La solution, c’est une formation qualifiante, un statut, un métier et un salaire à la hauteur des savoirs et savoir-faire de ces personnels.
L’administration, de son propre aveu, reconnaît qu’elle n’a aucune marge de manœuvre pour procéder à des recrutements et fait face à une pénurie de personnel. Sa seule option étant de diminuer le nombre d’heures d’accompagnement pour déployer les interventions des AESH, au mépris des notifications MDPH.
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