Une idéologie néo-libérale, qui se double d’un autoritarisme politique illustré par une volonté de caporalisation : article 1 de la loi confiance à l’école que nous combattons ( lire ici), procédure disciplinaires et notes de services rappelant au « devoir de neutralité », gazage des collègues mobilisé·es devant l’académie de Toulouse le 19 mars… Les exemples sont nombreux.
L’austérité est un moyen et non la fin de cette réforme, mais ses conséquences n’en sont pas moins violentes : suppression de 76 postes dans l’académie de Rouen, 44 à Aix-Marseille, 48 à Nancy-Metz…
Des exigences de flexibilité portées par son idéologie : l’adaptation du temps scolaire au marché du travail et à sa conjoncture, nécessairement court et déconnecté de la construction de l’individu et de la/du citoyen·ne, promotion de la concurrence… aboutissant à la création de disciplines ne correspondant pas aux champs disciplinaires. Ces nouveaux enseignements à la mise en œuvre hâtive et non préparée se soldent actuellement par un climat d’anxiété dans les salles des profs.
Voir l’analyse de la CGT Educ’action de la réforme avant sa promulgation.
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