Dans le contexte de crise que nous vivons, la revalorisation des salaires des agent·es devrait prendre une part importante dans les négociations. Alors que J.M. Blanquer a largement palabré sur la revalorisation des salaires des agent·es de son ministère, la haute administration de l’E.N. bloque toute réelle négociation salariale. Pour lui, l’augmentation des salaires passe par une revalorisation indemnitaire qui consacre l’individualisation des rémunérations au lieu d’une augmentation de la valeur du point d’indice et d’une amélioration des grilles indiciaires. À chaque fois, toute avancée salariale est conditionnée par une redéfinition des missions. Il en va ainsi pour le groupe de travail n°9 (GT 9), concernant spécialement les CFC (Conseillers en Formation Continue), dont le contenu était pauvrement défini par le titre : « Examen des conditions d’exercice du métier ». D’emblée, non seulement le ministère se refusait à étudier toute perspective indiciaire, mais il oubliait à nouveau l’ensemble des personnels GRETA dans la discussion.

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