Dans un mois, jour pour jour, le processus électoral dans l’Éducation nationale se terminera par le dépouillement du vote des personnels qui se déroulera du 13 au 20 octobre.

La CGT Éduc'action tient à dénoncer, une nouvelle fois, les conditions dans lesquelles ce processus se déroule : tout est fait pour que le moins de personnels possible puissent s'exprimer...

Le ministère a, en effet, fait le choix d'un scrutin par voie électronique, y compris pour la procédure très complexe de dépôt des listes. La suppression du quorum, qui imposait au moins 50 % de participation pour validation du scrutin, permet au ministère d’envisager une chute brutale de la participation, mettant ainsi en cause la légitimité des organisations syndicales dans l’Éducation nationale.
 
La mise en place pratique de ce scrutin se fait dans la plus grande confusion et précipitation, avec un calendrier très resserré (dépôt des listes le 13 septembre !) et des choix techniques discutables (présentation des listes et des professions de foi selon un format image très peu lisible).

Visiblement, le ministre Luc Chatel lui-même semble perdu... Il a déclaré dimanche 18 septembre 2011, sur France 3, que les élections auraient lieu le 15 octobre. Que l'on se rassure, la date n'a pas encore changé (c'est bien du 13 au 20 octobre). Cela illustre la distance entretenue par Luc Chatel vis-à-vis du fonctionnement de son propre ministère !

La CGT Éduc'action appelle l'ensemble des personnels de l’Éducation nationale à s'exprimer lors de ces élections malgré tous les obstacles mis sur leur route. Elle appelle à renforcer le syndicalisme de lutte et revendicatif de la CGT.

Montreuil, le 20 septembre 2011