Elle s'étonne de ces déclarations faites sans qu'aucune concertation n'ait été ouverte sur ce sujet par Vincent Peillon...
La CGT-Éduc'action, sans être opposée, par principe, à une modification des rythmes scolaires à la rentrée 2013, rappelle les conditions qu'elle met à toute modification :
- toute transformation concernant l’organisation des rythmes scolaires doit faire suite à une concertation de tous les acteurs concernés,
- cette réflexion approfondie doit prendre en compte l’ensemble des paramètres en lien avec les différents rythmes : rythmes de l’enfant, rythmes de travail : des enseignant-e-s, des divers "intervenant-e-s", des parents,
- des horaires des surveillant-e-s, des animateurs-trices, des intervenant-e-s, des écoles proches maternelles et élémentaires, des transports scolaires sont à prendre en compte,
- la question de la responsabilité de chaque partenaire sur chaque temps d’intervention (enseignant-e, directeur, directrice, animateur, animatrice, intervenant-e, collectivité territoriale…) doit être définie avec précision.
Toute transformation des "rythmes" doit inclure :
- l’assurance qu’en termes de moyens humains (personnels formés et qualifiés), matériels et financiers, toutes les conditions soient réunies avant la date d’une éventuelle modification,
- la gratuité de l’école et des activités périscolaires pour tous les enfants,
- la prise en compte de la spécificité de l’école maternelle et des besoins propres aux enfants selon leur âge.
La CGT-Éduc’action revendique :
- un rythme de travail basé sur 7 semaines de travail/2 semaines de vacances et la suppression des zones,
- la mise en place d’un dispositif national unique,
- une déconnexion du temps de l’enseignant de celui de l’enfant (4 enseignant-e-s pour 3 classes
et une réduction du temps d’enseignement à 18 h),
- une réduction et un rééquilibrage des programmes de l'école élémentaire.
Montreuil, le 21 mai 2012
Le communiqué au format