19 octobre AESH en grève

UNE RENTREE 2021 CATASTROPHIQUE

 

  • Généralisation des PIAL avec une gestion déshumanisée de l’inclusion : changements d'affectation ou d’emploi du temps arbitraires et soudains, de plus en plus d'élèves/ AESH, multiplication des établissements d’intervention, non- respect du cadre des missions, organisation du flou de la chaine hiérarchique souvent assorti de pressions, informations partielles ou fausses sur les questions de droits des AESH ;

 

 

Hommage à Samuel Paty : respect et dignité

 

Le 15 octobre, la communauté éducative rendra hommage à notre collègue, Samuel Paty, lâchement assassiné il y a un an.

Ce moment est plus que nécessaire après les polémiques et les tentatives de récupération de toutes parts l’année dernière.

Il doit permettre aux personnels de rendre hommage à leur collègue, dans la sérénité et le recueillement, dans le respect de ses proches et dans la dignité.

 

 

 

Revalorisation du SMIC :

un nouveau coup dur pour les AESH

 

Dès le 1er octobre prochain, la nouvelle grille de salaire des AESH instaurée récemment par le ministère sera en-dessous du SMIC.

Dès les premières négociations et lors de sa présentation au Comité technique ministériel du 21 juillet, la CGT Éduc’action et d’autres organisations syndicales avaient alerté sur la faiblesse de cette nouvelle grille au regard du SMIC. Et cela n’a pas tardé à se vérifier.

Afin de compenser l’inflation, le SMIC augmentera de 2,2% au 1er octobre. Cette revalorisation est une conséquence mécanique prévue par le code du travail (article L.3231-5). Ainsi, le SMIC sera augmenté de 35€ et passera à 1589€ brut soit au-dessus du salaire minimum de la nouvelle grille AESH. En effet, à l’indice plancher 335, correspond une rémunération de 1569€ brut, soit 20€ de moins que le SMIC.

 

 

Mobilisons-nous contre la proposition de loi Rilhac !

La proposition de loi Rilhac sera de nouveau examinée à l’Assemblée nationale les 29 et 30 septembre.

La délégation aux directeurs et directrices d’une autorité fonctionnelle et leur participation à l’encadrement du système éducatif provoqueraient une profonde césure au sein des écoles et ébranleraient les équipes
pédagogiques. Le passage de la proposition de loi en commission parlementaire a permis aux député·e·s et au ministre d’aggraver cette proposition de loi en ne proposant aucune amélioration des conditions de travail des directeurs et directrices (décharges, aides administratives, formation) pour ne garder que l’aspect autorité fonctionnelle. En refusant dans le même temps de réinscrire l’absence d’autorité hiérarchique, les député·e·s laissent la porte ouverte à cette dérive. C’est un nouveau cap dans les attaques qui est franchi.

 

 

Il faut un plan d’urgence pour l’éducation ! 

 

L’École a été soumise à rude épreuve et les personnels ont terminé l’année dans un état de fatigue rarement atteint.

La rentrée 2021 est de nouveau marquée par le manque d’anticipation et la confusion de la politique suivie face à la poursuite de la crise sanitaire. La rentrée aurait nécessité la mise en place d’un plan d’urgence et la création massive de postes pour l’éducation dans un contexte qui a rendu plus compliquée la progression des apprentissages.