Lundi 28 mai, le ministre de l’Éducation nationale a présenté ses mesures pour la « revalorisation de la voie professionnelle ».
Même si beaucoup de questions restent encore en suspens et doivent faire l’objet de discussions ultérieures, d’ores et déjà toutes et tous peuvent faire le constat alarmant d’une attaque de la voie professionnelle scolaire. Pour ce qui est de l’Enseignement Général et Professionnel c’est une dégradation sans précédent... 

Lundi 28 mai, le ministre de l’Éducation nationale a présenté ses mesures pour la « revalorisation de la voie professionnelle ». Même si beaucoup de questions restent encore en suspens et doivent faire l’objet de discussions ultérieures, d’ores et déjà toutes et tous peuvent faire le constat alarmant, au contraire de ce qui est annoncé, il s’agit d’une insupportable dévalorisation de la voie professionnelle scolaire : baisse des volumes horaires, déspécialisation des formations et déconsidération des enseignements généraux, largement réduits à une conception utilitariste… L’allègement des grilles horaires, notamment en enseignement général, va rendre les poursuites d’études en BTS plus difficiles et appauvrir la culture générale. L’insertion professionnelle à l’issue de la scolarité ne sera pas davantage garantie... 

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La CGT Educ’action défend l’égalité de traitement entre les personnels quels que soient leurs lieux d’exercice. Les PLP sont discriminés par les Obligations Réglementaires de Service de 2014 (ORS) comme par la limitation du dispositif Réseau d’Education Prioritaire (REP) aux écoles et collèges. Les conséquences se calculent en net sur la fiche de paie !

 

 

Créés en 2013 avec la loi de refondation de Peillon, les Campus des Métiers et des Qualifications (CMQ) sont aujourd’hui au nombre de 78 sur l’ensemble du territoire.

Alors qu’un premier bilan des CMQ, daté de juillet 2017, plus que mitigé sur leur utilité vient d’être rendu public, le Ministre décide de les mettre au cœur de la réforme.

Souvent méconnus des élèves et des enseignant·es, ils sont pourtant pressentis pour devenir des « Harvard » de la voie pro.

Le gouvernement fait le choix idéologique de confier le pilotage de la formation au MEDEF et aux branches professionnelles. Cela fait peser un risque sur l’avenir de la filière GA qui n’est pas clairement rattachée à une branche.

Le ministre considère qu’il y a trop d’élèves en bac pro GA aujourd’hui, il annonce vouloir une réduction de 50% des effectifs élèves. Cela va s’accompagner d’un plan de reconversion massive des profs de GA : sur 4700 enseignant·es, il y a 550 non-titulaires qui sont directement menacés et 1 400 qui seront à reconvertir dans les 5 prochaines années...

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