Image Tensions sur les retraites, manifestons le 29 mars !

Sommaire
p. 2 - Elections professionnelles p. 3 - Edito p. 4 à 7 - Société . 40e anniversaire de Mai 68 . Parution : "Un certain regard" . Plan banlieues . Laïcité . Action du 29 mars . Agir contre le racisme p. 8 à 18 - Métier . Rapport Pochard . Bac pro 3 ans . Premier degré . Collèges . Mouvement intra-académique . Hors-classe . Note2be . Salaires . Page pratique p. 19 - Retraités . Le changement ? . Et si on parlait continuité syndicale . A propos de l'enquête santé p. 20 . 6e congrès de l'UNSEN

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Image PEF N°93, janvier 2008, (brochure complète)

Sommaire :
Image p.2 Frais de transport . Réduction d'impôt ; p.3 Edito p.4 Retraites Salaires ; p.5 Revendicatif ; p.6/7Filière professionnelle ; p.8 Premier degré ; p.9 CTPM . Concours
Image p.32 . Grève le 24 janvier 

Documents préparatoire au 6 ème congrès de l'Unsen-Cgt, Saint-Jean-de-Monts, 19 au 23 Mai 2008
Image p.10 à 31 - 6e congrès . Rapport d'activité . Projets de résolution

Edito

Colère et indignation, mais surtout détermination
Lors d’un Conseil Technique Paritaire Ministériel placé opportunément à la veille des congés, le ministère a donné la répartition académique des 8 830 emplois supprimés dans le second degré.
Le primaire enregistre 700 créations qui seront insuffisantes face à l’arrivée de 17 000 élèves supplémentaires.
Il est aisé d’imaginer les conséquences de cette nouvelle amputation : moins de postes mais une autre fournée d’heures supplémentaires, une réduction de l’offre de formation et une dégradation des conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels.
Pour toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, exercent leur métier dans un contexte sur lequel pèsent de plus en plus les inégalités sociales, cette information suscitera colère et indignation. Avec la même discrétion et la volonté d’anticiper ainsi ces suppressions d’emploi, l’annonce de la disparition de 3 000 places dans les différents concours, met une touche supplémentaire à l’opération. On attend avec impatience les explications du ministre pour justifier une baisse de 15 % par rapport à 2007 et qui atteint près de 60 % depuis 2003. Par exemple, dans le premier degré (- 10 %) qui, pourtant gagne des élèves, ou parmi les PLP (- 12 %), ce qui permet d’apprécier, à sa juste mesure, la manière dont X. Darcos entend revaloriser la voie professionnelle.
Diminuer le nombre de fonctionnaires pour réduire la dépense publique, c’est la stratégie suivie par le gouvernement depuis plusieurs années. Il entend poursuivre la même orientation, mais en changeant d’échelle. La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) est un des instruments de la réforme de l’État pour passer concrètement à cette nouvelle phase. Sur quatre ans, 160 000 emplois sont menacés dans la Fonction publique, près de la moitié concernant l’Éducation. Les mêmes recettes seront à nouveau utilisées : postes transformés en heures supplémentaires, réduction du nombre d’options, fermeture de classes et de sections…
Mais pour atteindre un tel objectif, il faut toucher à la conception même du service public d’éducation : horaires d’enseignement réduits, annualisation et flexibilisation des services des personnels, dans le cadre d’une autonomie des établissements visant à les mettre en concurrence, dans lequel la libéralisation de la carte scolaire, annoncée comme totale pour la rentrée 2008, joue un rôle central. Suppression des cours le samedi matin dans les écoles ; généralisation des bac pro en 3 ans et suppressions des sections de BEP, prémices d’une restructuration des voies professionnelle et technologique ; couplage évaluation des personnels/réussite des élèves ; réorganisation des voies et séries du lycée par un resserrement de celles-ci...
Cette ligne de conduite prend le pas sur toute autre considération, en premier lieu sur la définition d'une politique scolaire ambitieuse dotée des moyens nécessaires pour garantir la réussite de tous. Le service public d’éducation doit être rendu plus efficace pour tous.
Les personnels doivent avoir les moyens d’exercer leurs missions au service de tous les jeunes. Ils doivent pouvoir bénéficier d’une carrière revalorisée et d’une politique salariale qui permette à leur pouvoir d’achat de progresser. Ce sont ces voeux que nous vous proposons d’adresser au ministre le 24 janvier prochain.
Montreuil, le 27 décembre 2007

 

Image PEF N° 92, novembre 2007, (brochure complète)

Mutations 2008

Image Changer de département, Premier degré

Image Mouvement national, Second degré

Image Dossier Mutations 2008 second degré

Image Dossier Mutations 2008 premier degré

Accès au BO le lire en ligne , le télécharger.

Sommaire
Image p. 2 . Hommage à Jean Bonneville . Le fichier "base élèves" . Solidarité Florimond Guimard p. 3 . Edito p. 4 . Réponse à la lettre aux éducateurs p. 5 . Lettre ouverte au président de la République p. 6 . Métier : la commission Pochard p. 7 . L'intégration des IUFM dans les universités p. 8 . Retraite : l'année de tous les dangers . Quand l'histoire est un outrage
Image p. 9 à 26 . Mouvement des personnels
Image p. 27 . Premier degré p. 28 . Filière technologique et professionnelle p. 29 . Le "traité modificatif" européen . L'accompagnement scolaire p. 30 . Le reclassement des personnels p. 31 . S'organiser pour être offensif . Bulletin de syndicalisation

Imposons un autre avenir.

Edito : Tout n'est pas permis !

Sous prétexte de réduire la dette publique, le Premier ministre, "guidé" par le président de la République, continue de miner les droits sociaux.
Pour "enfoncer le clou" et préparer les salariés et la population à accepter des mesures dont ils seront les premières victimes, il a été jusqu’à s’auto-proclamer à la tête d’un État en faillite après avoir octroyé un cadeau fiscal de quinze milliards d'euros aux ménages les plus aisés.
Ce sont des arguments du même tonneau qui sont utilisés pour le financement des retraites. Les réformes de 1993 et de 2003 ont entraîné une baisse générale du niveau des pensions, mais elles n’ont rien réglé.
Pour le prochain rendez-vous de "négociations" de 2008, N. Sarkozy et F. Fillon ont d’ores et déjà prévu un nouvel allongement de la durée de cotisations pour tous, d’abord à 41 ans, puis à 42…
Pour détourner l’attention de cet objectif général, ils se sont emparés de la question des régimes spéciaux.
Pour la CGT, être attaché à l’égalité de tous vis-à-vis de la retraite, ce ne peut être aligner, par le bas, les droits sociaux. D’autres financements sont possibles pour garantir, à tous, le droit au départ à la retraite au maximum à 60 ans avec un taux de pension à 75 %. Encore faut-il vouloir en débattre. Ce n’est pas l’intention du Président dont la stratégie vise à faire exploser les solidarités.
Il en est de même pour l’avenir de l’École. Toutes les décisions, toutes les mesures annoncées (emploi, enseignement prioritaire, collège, carte scolaire, EPEP... ) vont dans le même sens. Elles participent à modifier en profondeur la conception même du service public d’éducation.
Ce vaste remodelage sociétal affecte également notre métier, percuté déjà par la "refondation de la fonction publique" dessinée par le chef de l’État luimême. Il ne s’agit ni de le revaloriser, ni d’en améliorer les conditions d’exercice.
Il n’existe d’ailleurs aucune marge pour les rémunérations et les déroulements de carrière. Alors que les prix flambent, 2007 sera une nouvelle année de recul salarial.
Du slogan "Travailler plus pour gagner plus", il reste surtout le "travailler plus" pour les uns et le "s’enrichir plus" pour les autres.
Nous ferons d’autant mieux face à ces différents enjeux que nous saurons les aborder ensemble. Faisons en sorte que personne ne tombe dans le piège tendu par le gouvernement pour opposer les salariés entre eux.
Nos intérêts revendicatifs communs exprimés le 18 octobre et le 20 novembre sont nombreux. L’heure est plus que jamais à la poursuite de ces initiatives dans nos secteurs. C’est aussi comme cela que nous construirons de nouveaux rendez-vous interprofessionnels pour agir en convergence.
Proclamer que tout n'est pas permis et aider aux mobilisations par aux mobilisations partout où elles sont nécessaires, est de la responsabilité du syndicalisme.
Celle des salariés est de s’impliquer dans ces constructions notamment en se syndiquant.

Denis Baudequin
Secrétaire général

Le 6 novembre 2007

Perdus le 23 AoûtImage
11200 postes
Forte mobilisation à prévoir !

Alerte maximum pour le service public d’Education !
Réponse aux mobilisations de l’an dernier, les décrets De Robien ont été abrogés et X. Darcos ouvre des négociations pour, dit-il, "mettre le paquet sur la situation morale et matérielle des enseignants". Des paroles fortes, pourtant amoindries singulièrement par les annonces gouvernementales relatives à l’emploi. Alourdissant le passif des dernières années, 11 200 suppressions sont prévues pour 2008, soit le double de 2007.
Quelle consistance pourront alors avoir les propositions ministérielles ?
Quelles seront les marges de discussion ?
Une telle mesure est pour le moins contradictoire avec le discours présidentiel sur la nécessité de réduire les sorties sans qualification, d’aider les établissements en difficulté, de renforcer le suivi des élèves… Pourtant l’objectif de faire réussir tous les jeunes n’est pas une chimère. Pourtant, améliorer les conditions d’exercice des personnels, leurs carrières et leurs rémunérations est possible. Encore faut-il s’en donner les moyens ! Au contraire, sous la tutelle de N. Sarkozy, le gouvernement mène, à grande vitesse, des réformes qui modifieront profondément nombre des valeurs qui ont fondé notre pays. .../...

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4 pages, rentrée 2007

Oui à la diversité nationale !

La Vigilance s'impose
Dans un contexte économique où de plus en plus depersonnes sont cabossées par la vie, le premier rôle de l’Etat est d’assurer la justice sociale.
Les services publics, l’Ecole, la protection sociale, l’emploi, l’impôt sont autant de leviers pour lutter efficacement contre les inégalités.
Tel n’est pas le sens de nombreuses mesures du programme présidentiel.
La franchise médicale sera un frein pour l’accès aux soins des plus en difficulté.
Le recours à des heures supplémentaires, dont la décision, rappelons le, appartient toujours à l’employeur, défiscalisées et exemptes d’impôt, amoindrira les budgets sociaux, jouera contre l’emploi et les conditions de travail, accentuera la précarité.
Les recettes du budget en seront affaiblies, situation aggravée par l’instauration d’un bouclier fiscal qui mettra en pièces l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF). .../...