Image Sous les pavés... la mobilisation !

Sommaire : p. 2 - Un certain regard, G. Montant p. 3 - Edito p. 4/5 - Actualité p. 6/7 - Lycée p. 8/9 - Baccalauréat p. 10 - Lycée professionnel p. 11 - IUFM p. 12/13 - Premier degré p. 14 - Collège p. 15 - Métier p. 16 - Orientation p. 17 - Mixité p. 18 - Précaires p. 19 - En bref p. 20 à 26 - Résolution Construire l'école de la réussite pour tous dans un grand service public d'éucation nationale unifié Témoignage Élections 

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Une rentrée bien tranquille ? 

Cela devient un rituel... les vacances estivales ont apportés leurs lots de "cadrages budgétaires", terme pudique utilisé pour désigner un plan de suppressions d’emplois d’une ampleur inégalée dans la Fonction publique.
En 2008, 11 200 postes ont été supprimés malgré les fortes mobilisations des personnels, des lycéens et de leurs familles, inquiets des évolutions de notre système éducatif et donc de leur avenir.
Pour 2009, le ministre de l’Éducation, qui affirme être à l’écoute des personnels et des familles, a proposé au président de la République la suppression de 13 500 postes pour la prochaine rentrée...

Parallèlement, il modifie les horaires des élèves et le service des enseignants dans le premier degré, engage la généralisation du bac pro en 3 ans dès la rentrée 2009, ce qui rendra plus difficile la réussite scolaire des élèves les plus en difficulté, lance une réforme du lycée général et technologique, qui prévoit la baisse progressive de la part des "enseignements généraux" et de l’accompagnement scolaire au profit d’enseignements complémentaires dès la classe de seconde.

Les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) sont promis à disparition et seront remplacés par un simple "compagnonnage" organisé autour de professeurs expérimentés, censés donner les "recettes" du métier.

En retardant d’un an l’entrée dans la carrière, le gouvernement fera de substantielles économies sur les salaires.
Il transférera ainsi aux universités la responsabilité de la formation des enseignants.

Les étudiants issus des milieux populaires auront plus de difficultés à accéder au niveau du master et constitueront un vivier de personnels précaires (contractuels et vacataires), d’ici à quelques années.

Pour "faire passer" cette politique, le président de la République et le gouvernement nous expliquent à travers les médias que "le Sarkozysme est l’allié de l’école", que "la droite a gagné la bataille idéologique" et que "plus personne dans ce pays ne remarque une grève".
Toutes ces assertions relèvent à la fois de la fanfaronnade, de la méthode Coué et d’une volonté d’instrumentaliser les partenaires sociaux.
Jusqu’à présent, les mouvements sociaux n’ont pas été suffisamment forts et unitaires pour faire reculer ce gouvernement sur le coeur de ses réformes.

Mais il est rare de voir un Président élu depuis seulement 14 mois susciter une telle contestation sociale dans une période qui aurait dû être un "état de grâce" pour lui.

L’amplitude d’un mouvement social ne se décrète pas, mais l’accumulation de mécontentements induit un fort potentiel d’action.
Il est essentiel de démontrer que d’autres choix doivent être faits en matière d’éducation et de services publics.
Dès la rentrée scolaire, les personnels et les familles, ensemble, doivent construire dans la durée une alternative à cette politique de destruction de l'emploi public. C'est dans ce cadre que nous participons à la journée d'action du 11 septembre 2008.

Montreuil, le 27 août 2008 

Image Continuer !

Sommaire  p.2 Hommage à Jean-Pierre Cotton p.3 Edito p.4/5 Actions Service minimum p.6/7 Actualité 1er degré, collège, lycée, recrutement p.8 Circulaire de rentrée p.9 à 19 6e congrès (St Jean-de-Monts) p.20 Elections professionnelles

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Aucune réponse apportée par le gouvernement aux mouvements des personnels de l’Education et des jeunes.
Mutisme face aux 700 000 salariés et retraités le 22 mai et aux centaines de milliers le 17 juin sur la question des retraites.
Irresponsabilité devant les manifestations sur les salaires, les pensions, le pouvoir d’achat, le prix des aliments ou des carburants.
Mépris pour les travailleurs sans papiers qui se sont levés, avec la CGT, pour défendre leurs droits !
Surdité et provocation mais aussi volonté d’affaiblir durablement l’organisation collective des salariés en restreignant le droit constitutionnel de grève par la loi sur le service minimum d’accueil, ou en déréglementant totalement le temps de travail, bafouant, au passage, tous les engagements en matière de dialogue social...

Bien que combattues par les personnels, les lycéens et leurs parents, les réformes de l’enseignement primaire et de la voie professionnelle avec la généralisation du bac pro 3 ans, vont être appliquées à la rentrée dans l’improvisation la plus totale. Elles contribuent à discréditer un ministre de l’Education nationale, dont la politique dénature la finalité du système éducatif au gré des revirements du président de la République.


Les manifestations des personnels traduisent leur exaspération face à l’aggravation des dégradations de leurs conditions de travail, à la remise en cause de leurs statuts et de leurs missions, au refus de reconnaître leurs qualifications par une juste rémunération.
Les occupations d’écoles ou d’établissements par les jeunes, leurs parents et les enseignants traduisent leur colère face au démantèlement progressif d’une école garante de l’acquisition d’une formation générale de qualité, d’une qualification professionnelle reconnue et d’une égalité d’accès et de traitement sur l’ensemble du territoire.
Les congés scolaires arrivent, l’été sera marqué par l'annonce des suppressions budgétaires de 2009 qui pourraient s’élever à 25 000 emplois dans l’Education.
Les luttes engagées maintenant r Les luttes engagées maintenant renfor enforcer ceront ont celles de septembr celles de septembre !

Christophe Godard
Catherine Perret
Patrick Désiré
co-secrétaires généraux

Montreuil, le 9 juin 2008 

Image Tensions sur les retraites, manifestons le 29 mars !

Sommaire
p. 2 - Elections professionnelles p. 3 - Edito p. 4 à 7 - Société . 40e anniversaire de Mai 68 . Parution : "Un certain regard" . Plan banlieues . Laïcité . Action du 29 mars . Agir contre le racisme p. 8 à 18 - Métier . Rapport Pochard . Bac pro 3 ans . Premier degré . Collèges . Mouvement intra-académique . Hors-classe . Note2be . Salaires . Page pratique p. 19 - Retraités . Le changement ? . Et si on parlait continuité syndicale . A propos de l'enquête santé p. 20 . 6e congrès de l'UNSEN

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Image PEF N°93, janvier 2008, (brochure complète)

Sommaire :
Image p.2 Frais de transport . Réduction d'impôt ; p.3 Edito p.4 Retraites Salaires ; p.5 Revendicatif ; p.6/7Filière professionnelle ; p.8 Premier degré ; p.9 CTPM . Concours
Image p.32 . Grève le 24 janvier 

Documents préparatoire au 6 ème congrès de l'Unsen-Cgt, Saint-Jean-de-Monts, 19 au 23 Mai 2008
Image p.10 à 31 - 6e congrès . Rapport d'activité . Projets de résolution

Edito

Colère et indignation, mais surtout détermination
Lors d’un Conseil Technique Paritaire Ministériel placé opportunément à la veille des congés, le ministère a donné la répartition académique des 8 830 emplois supprimés dans le second degré.
Le primaire enregistre 700 créations qui seront insuffisantes face à l’arrivée de 17 000 élèves supplémentaires.
Il est aisé d’imaginer les conséquences de cette nouvelle amputation : moins de postes mais une autre fournée d’heures supplémentaires, une réduction de l’offre de formation et une dégradation des conditions d’accueil des élèves et de travail des personnels.
Pour toutes celles et tous ceux qui, au quotidien, exercent leur métier dans un contexte sur lequel pèsent de plus en plus les inégalités sociales, cette information suscitera colère et indignation. Avec la même discrétion et la volonté d’anticiper ainsi ces suppressions d’emploi, l’annonce de la disparition de 3 000 places dans les différents concours, met une touche supplémentaire à l’opération. On attend avec impatience les explications du ministre pour justifier une baisse de 15 % par rapport à 2007 et qui atteint près de 60 % depuis 2003. Par exemple, dans le premier degré (- 10 %) qui, pourtant gagne des élèves, ou parmi les PLP (- 12 %), ce qui permet d’apprécier, à sa juste mesure, la manière dont X. Darcos entend revaloriser la voie professionnelle.
Diminuer le nombre de fonctionnaires pour réduire la dépense publique, c’est la stratégie suivie par le gouvernement depuis plusieurs années. Il entend poursuivre la même orientation, mais en changeant d’échelle. La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) est un des instruments de la réforme de l’État pour passer concrètement à cette nouvelle phase. Sur quatre ans, 160 000 emplois sont menacés dans la Fonction publique, près de la moitié concernant l’Éducation. Les mêmes recettes seront à nouveau utilisées : postes transformés en heures supplémentaires, réduction du nombre d’options, fermeture de classes et de sections…
Mais pour atteindre un tel objectif, il faut toucher à la conception même du service public d’éducation : horaires d’enseignement réduits, annualisation et flexibilisation des services des personnels, dans le cadre d’une autonomie des établissements visant à les mettre en concurrence, dans lequel la libéralisation de la carte scolaire, annoncée comme totale pour la rentrée 2008, joue un rôle central. Suppression des cours le samedi matin dans les écoles ; généralisation des bac pro en 3 ans et suppressions des sections de BEP, prémices d’une restructuration des voies professionnelle et technologique ; couplage évaluation des personnels/réussite des élèves ; réorganisation des voies et séries du lycée par un resserrement de celles-ci...
Cette ligne de conduite prend le pas sur toute autre considération, en premier lieu sur la définition d'une politique scolaire ambitieuse dotée des moyens nécessaires pour garantir la réussite de tous. Le service public d’éducation doit être rendu plus efficace pour tous.
Les personnels doivent avoir les moyens d’exercer leurs missions au service de tous les jeunes. Ils doivent pouvoir bénéficier d’une carrière revalorisée et d’une politique salariale qui permette à leur pouvoir d’achat de progresser. Ce sont ces voeux que nous vous proposons d’adresser au ministre le 24 janvier prochain.
Montreuil, le 27 décembre 2007

 

Image PEF N° 92, novembre 2007, (brochure complète)

Mutations 2008

Image Changer de département, Premier degré

Image Mouvement national, Second degré

Image Dossier Mutations 2008 second degré

Image Dossier Mutations 2008 premier degré

Accès au BO le lire en ligne , le télécharger.

Sommaire
Image p. 2 . Hommage à Jean Bonneville . Le fichier "base élèves" . Solidarité Florimond Guimard p. 3 . Edito p. 4 . Réponse à la lettre aux éducateurs p. 5 . Lettre ouverte au président de la République p. 6 . Métier : la commission Pochard p. 7 . L'intégration des IUFM dans les universités p. 8 . Retraite : l'année de tous les dangers . Quand l'histoire est un outrage
Image p. 9 à 26 . Mouvement des personnels
Image p. 27 . Premier degré p. 28 . Filière technologique et professionnelle p. 29 . Le "traité modificatif" européen . L'accompagnement scolaire p. 30 . Le reclassement des personnels p. 31 . S'organiser pour être offensif . Bulletin de syndicalisation

Imposons un autre avenir.

Edito : Tout n'est pas permis !

Sous prétexte de réduire la dette publique, le Premier ministre, "guidé" par le président de la République, continue de miner les droits sociaux.
Pour "enfoncer le clou" et préparer les salariés et la population à accepter des mesures dont ils seront les premières victimes, il a été jusqu’à s’auto-proclamer à la tête d’un État en faillite après avoir octroyé un cadeau fiscal de quinze milliards d'euros aux ménages les plus aisés.
Ce sont des arguments du même tonneau qui sont utilisés pour le financement des retraites. Les réformes de 1993 et de 2003 ont entraîné une baisse générale du niveau des pensions, mais elles n’ont rien réglé.
Pour le prochain rendez-vous de "négociations" de 2008, N. Sarkozy et F. Fillon ont d’ores et déjà prévu un nouvel allongement de la durée de cotisations pour tous, d’abord à 41 ans, puis à 42…
Pour détourner l’attention de cet objectif général, ils se sont emparés de la question des régimes spéciaux.
Pour la CGT, être attaché à l’égalité de tous vis-à-vis de la retraite, ce ne peut être aligner, par le bas, les droits sociaux. D’autres financements sont possibles pour garantir, à tous, le droit au départ à la retraite au maximum à 60 ans avec un taux de pension à 75 %. Encore faut-il vouloir en débattre. Ce n’est pas l’intention du Président dont la stratégie vise à faire exploser les solidarités.
Il en est de même pour l’avenir de l’École. Toutes les décisions, toutes les mesures annoncées (emploi, enseignement prioritaire, collège, carte scolaire, EPEP... ) vont dans le même sens. Elles participent à modifier en profondeur la conception même du service public d’éducation.
Ce vaste remodelage sociétal affecte également notre métier, percuté déjà par la "refondation de la fonction publique" dessinée par le chef de l’État luimême. Il ne s’agit ni de le revaloriser, ni d’en améliorer les conditions d’exercice.
Il n’existe d’ailleurs aucune marge pour les rémunérations et les déroulements de carrière. Alors que les prix flambent, 2007 sera une nouvelle année de recul salarial.
Du slogan "Travailler plus pour gagner plus", il reste surtout le "travailler plus" pour les uns et le "s’enrichir plus" pour les autres.
Nous ferons d’autant mieux face à ces différents enjeux que nous saurons les aborder ensemble. Faisons en sorte que personne ne tombe dans le piège tendu par le gouvernement pour opposer les salariés entre eux.
Nos intérêts revendicatifs communs exprimés le 18 octobre et le 20 novembre sont nombreux. L’heure est plus que jamais à la poursuite de ces initiatives dans nos secteurs. C’est aussi comme cela que nous construirons de nouveaux rendez-vous interprofessionnels pour agir en convergence.
Proclamer que tout n'est pas permis et aider aux mobilisations par aux mobilisations partout où elles sont nécessaires, est de la responsabilité du syndicalisme.
Celle des salariés est de s’impliquer dans ces constructions notamment en se syndiquant.

Denis Baudequin
Secrétaire général

Le 6 novembre 2007