Oui, dans tout le secteur de lÉducation,


il est nécessaire de faire entendre notre colère !


Les personnels ont repris après les vacances de Noël dans un climat fortement dégradé.

Une fois de plus la bonne volonté des personnels est mise à rude épreuve : gestion des attestations de tests, continuité pédagogique rendue compliquée par le retour des élèves au compte-gouttes, remplacements des enseignant·es insuffisants voire inexistants faute de recrutements...

 

En grève et dans l’action jeudi 13 janvier: face à la crise sanitaire,


respecter les personnels, donner à l’Ecole les moyens de fonctionner

Depuis la rentrée de janvier, l'épuisement et l'exaspération de toute la communauté éducative atteignent un niveau inédit. La responsabilité du ministre et du gouvernement dans cette situation chaotique est totale du fait de changements de pied incessants, de protocoles intenables et d'absence de moyens donnés pour assurer le fonctionnement de l'Education. Malgré une amplification jamais vue de l’épidémie, l’École ne bénéficie pas de l'organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité des élèves, des personnels et de leurs familles. Les retours au compte- gouttes des élèves générant des aménagements pédagogiques rendent difficiles les conditions d'apprentissage.
P
énurie des remplacements, gestion des tests et des absences des élèves dégradent fortement les conditions de travail.

 

 

Les contaminations explosent et rien n’est fait

pour éviter la désorganisation de l’Éducation nationale

 

Alors que les écoles étaient largement désorganisées du fait de la vague de variant delta et d’un protocole ingérable pour les personnels, l’arrivée du variant omicron, extrêmement contagieux, fait peser le risque d’un mois de janvier particulièrement chaotique dans les écoles et établissements scolaires.

Pourtant, l’Éducation nationale a été absente des annonces du premier ministre le 27 décembre.

 

Paris, le 31 décembre 2021

 

Situation sanitaire : le gouvernement doit prendre des mesures immédiatement !

 

Le lundi 27 décembre, le Premier ministre et le ministre de la Santé et de la solidarité ont détaillé un ensemble de mesures sanitaires, dans le contexte de la nouvelle vague pandémique et de la propagation du variant Omicron.
Aucune nouvelle mesure ne concerne spécifiquement les écoles et les établissements scolaires. Alors que l’ensemble de la société est concernée par les mesures, et notamment le monde du travail, notre système scolaire apparaît une nouvelle fois comme un angle mort de la politique sanitaire du gouvernement qui préfère instrumentaliser le débat binaire école ouverte/fermées alors qu’aucune de nos organisations syndicales ne demande leur fermeture : nous exigeons la sécurisation des écoles et établissements scolaires afin qu’ils restent ouverts le plus longtemps possible.

 

Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous!

 

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.

Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public.