Mutations interdépartementales Premier degré

Une nouvelle catastrophe malheureusement prévisible

 

Les résultats des mutations interdépartementales des personnels du premier degré sont tombés le 9 mars dernier et comme nous le craignions, ils sont catastrophiques. Alors que depuis des années la CGT Éduc’action dénonce des taux dramatiquement faibles, avec seulement 20,44% de demandes satisfaites cette année, nous atteignons à un niveau historiquement faible.

Cet effondrement depuis une dizaine d’années (de 45% à 20% aujourd’hui) est avant tout la consé-quence de la chute des niveaux de recrutement et la saignée en poste instaurée par N Sarkozy et poursuivie par ses successeur·ses. Mais au-delà des pourcentages, c’est la situation personnelle, familiale et professionnelle très compliquée de presque 14000 personnels qui nous inquiète, sans compter tou·tes les autres collègues, découragé·es par les mauvais résultats annuels, qui renoncent à tenter leur chance… Confronter des milliers de personnels à une impossibilité de voir leurs conditions de vie s’améliorer est d’une violence incroyable et inacceptable. Cela a obligatoirement des conséquences sur leurs conditions de travail, leur investissement et leurs perspectives de carrière.

 

Maintien des évaluations nationales de mi-CP :

un ministre toujours aveugle aux besoins des écoles

 

Cela fait maintenant près de deux ans que, face à la crise sanitaire, le système éducatif ne tient que par l’engagement sans failles de ses personnels. Pendant ces deux ans, le ministère n’a pas pris la mesure des besoins des écoles afin qu’elles restent des lieux où on apprend, et pour qu’elles puissent répondre aux conséquences pédagogiques de cette crise. Il a fallu attendre la grève massive du 13 janvier dernier pour que des moyens, qui restent insuffisants, soient débloqués.

 

Loi sport et sport scolaire : une mise à mal de l’USEP

Le vote en première lecture à l’Assemblée nationale de la loi sport et d’un amendement qui introduit des « alliances éducatives » possibles avec des associations sportives locales, va mettre en difficulté le sport scolaire et particulièrement l’USEP.
En offrant ainsi la possibilité d’organiser des projets sportifs dans le cadre d’une « alliance éducative », les parlementaires ouvrent la porte à l’externalisation du sport scolaire et font passer au second plan l’action même de l’USEP.

En principe, hommes et femmes dans la Fonction publique sont traité·es de manière similaire que ce soit pour le recrutement, les avancements, l’accession aux postes à responsabilités ou des positions de salaires équivalentes... Et pourtant la division sexuée est bien présente.

 

La CGT Éduc’action en lutte avec les AESH du Val de Marne et d’ailleurs.


Depuis le 10 janvier, les AESH du Val-de-Marne sont mobilisé·es et en grève pour exiger l’annulation des avenants dégradant leurs conditions de travail et leur rémunération.

Depuis l’envoi des avenants en novembre dernier, elles·ils revendiquent le refus d’effectuer une heure de plus ou l’augmentation de leur quotité de travail pour le même salaire, l’abandon des PIAL, le reclassement immédiat dans la grille indiciaire votée en CTA l’an passé car plus avantageuse que la nouvelle grille nationale, la liberté de poser les 2 jours de fractionnement, un vrai statut de fonctionnaire et un vrai salaire !