Violences sexistes et sexuelles : Ça suffit !

 

Depuis l’affaire Weinstein, des milliers de femmes ont pris la parole à travers #Metoo pour témoigner des violences qu’elles subissent au travail. Pourtant, gouvernement et patronat refusent de faire de chaque entreprise ou administration des lieux de transformation sociale avec une réelle prise en compte de ce thème pour changer la réalité des violences, qui reste un phénomène social grave et massif. La CGT fait des propositions pour produire du changement et agir, à commencer par l’obtention d’une obligation de négocier sur cette question.

 

1.REFUSONS LE SEXISME QUOTIDIEN


Volontaires ou plus souvent issus de stéréotypes et préjugés véhiculés par les hommes comme par les femmes, les propos sexistes ont pour conséquence d’entretenir la différenciation et la hiérarchie des sexes. Ils conduisent à nier le professionnalisme des femmes en les considérant d’abord comme des femmes avant de les traiter comme des collègues.

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Assez de ces inégalités de salaires ou de déroulement de carrière qui font qu'en France les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes dans le privé et 18% dans la Fonction publique. Victimes du plafond de verre, majoritaires dans les emplois les plus précaires, elles accumulent toutes ces inégalités jusqu'à la retraite avec des pensions inférieures de 42% à celle des hommes. 

Assez de ces propos sexistes, de ces actes de harcèlement ou de violences dont sont le plus souvent victimes les femmes. L'actualité, avec l'insupportable affaire Weinstein, nous a malheureusement montré l'ampleur du phénomène toutes catégories sociales confondues...

Lire la suite dans le 4 pages spécial 8 mars de la CGT-Éduc'action "Assez" au format 

Nous vous remercions pour ce travail de qualité et la présentation que vous en avez faite.

Les données sont systématiquement sexuées et les analyses pointent bien les inégalités femmes/hommes. Ces documents vont donc nous servir pour un travail que nous devrons mener sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans le groupe de travail que monsieur le secrétaire général vient de proposer et que nous accueillons favorablement puisque c’était notre demande...

Journée de LA femme, journée des femmes… Non, malgré les raccourcis volontiers utilisés par les média et les nombreux stéréotypes véhiculés à cette occasion, le 8 mars ne peut se réduire à ces appellations. Il s’agit bien de la Journée internationale des droits des femmes. Son origine se doit aux luttes ouvrières et aux nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle...