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So m m a i r e : So m m a i r e p. 2 - Nécrologie p. 3 - Edito p. 4 - FSU/CGT p. 5 - Action p. 6 - DHG p. 7 à 10 - Réformes p. 11 - Rencontre... p. 12/13 - Journée confédérale "Difficulté scolaire" p. 14 - Journée d'études "Orientation" p. 16 - Précarité p. 17 - En bref... p. 18/19 - Politiques éducatives p. 20 - Ailleurs... p. 21 - Page pratique p. 22 - Retraités p. 23 - Solidarité p24
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La crise, c'est eux. L'avenir, c'est nous ... tous !
So m m a i r e : p. 2 - Journée d'études p. 3 - Edito p. 4/5 - Action Action . Budget p. 6 à 12 - Actualité . Voie professionnelle . Réforme du lycée . Enseignement des langues . SEGPA/EREA . 1er degré . Formation : concours 2009 p. 13 - Rencontre p. 14 - Solidarité . Elèves sans papiers p. 15 - En bref . Ya de l'écho p. 16/17 - Revendication . Salaire, RGPP, DEPP p. 18/19 - Pratique . Grève premier degré . Retraite p. 20 à 27 - Congrès . Résolutions de congrès p. 28 à 31 - Élections . Nouveaux élus . Résultats p. 32 - B. Thibault à Lille
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Amplifier l'action ! Voter CGT en décembre ! Spécial mutations 2009
So m m a i r e : p. 2 - Forum Social Européen p. 3 - Édito p. 4 - Budget p. 5 à 10 - Réformes . RASED . EPEP . Éducation Artistique . Formation . Lycée . Lycée professionnel p. 11 - En bref p. 12 - Page pratique p. 13 à 29 : Mouvement des personnels p. 30/31 : Elections professionnelles Coordonnées des responsables CAPA
Encarts :
Dossier syndical 2009
4 pages "Elections professionnelles"
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Sous les pavés... la mobilisation !
Sommaire : p. 2 - Un certain regard, G. Montant p. 3 - Edito p. 4/5 - Actualité p. 6/7 - Lycée p. 8/9 - Baccalauréat p. 10 - Lycée professionnel p. 11 - IUFM p. 12/13 - Premier degré p. 14 - Collège p. 15 - Métier p. 16 - Orientation p. 17 - Mixité p. 18 - Précaires p. 19 - En bref p. 20 à 26 - Résolution Construire l'école de la réussite pour tous dans un grand service public d'éucation nationale unifié Témoignage Élections
Une rentrée bien tranquille ?
Cela devient un rituel... les vacances estivales
ont apportés leurs lots de "cadrages budgétaires",
terme pudique utilisé pour désigner un
plan de suppressions d’emplois d’une ampleur inégalée
dans la Fonction publique.
En 2008, 11 200 postes ont été supprimés malgré les
fortes mobilisations des personnels, des lycéens et de
leurs familles, inquiets des évolutions de notre système
éducatif et donc de leur avenir.
Pour 2009, le ministre de l’Éducation, qui affirme
être à l’écoute des personnels et des familles, a proposé
au président de la République la suppression de
13 500 postes pour la prochaine rentrée...
Parallèlement, il modifie les horaires des élèves et le service des enseignants dans le premier degré, engage la généralisation du bac pro en 3 ans dès la rentrée 2009, ce qui rendra plus difficile la réussite scolaire des élèves les plus en difficulté, lance une réforme du lycée général et technologique, qui prévoit la baisse progressive de la part des "enseignements généraux" et de l’accompagnement scolaire au profit d’enseignements complémentaires dès la classe de seconde.
Les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM) sont promis à disparition et seront remplacés par un simple "compagnonnage" organisé autour de professeurs expérimentés, censés donner les "recettes" du métier.
En retardant d’un an l’entrée dans la carrière, le gouvernement
fera de substantielles économies sur les
salaires.
Il transférera ainsi aux universités la responsabilité de
la formation des enseignants.
Les étudiants issus des milieux populaires auront plus de difficultés à accéder au niveau du master et constitueront un vivier de personnels précaires (contractuels et vacataires), d’ici à quelques années.
Pour "faire passer" cette politique, le président de la
République et le gouvernement nous expliquent à travers
les médias que "le Sarkozysme est l’allié de
l’école", que "la droite a gagné la bataille idéologique"
et que "plus personne dans ce pays ne remarque
une grève".
Toutes ces assertions relèvent à la fois de la fanfaronnade,
de la méthode Coué et d’une volonté d’instrumentaliser
les partenaires sociaux.
Jusqu’à présent, les mouvements sociaux n’ont pas
été suffisamment forts et unitaires pour faire reculer
ce gouvernement sur le coeur de ses réformes.
Mais il est rare de voir un Président élu depuis seulement 14 mois susciter une telle contestation sociale dans une période qui aurait dû être un "état de grâce" pour lui.
L’amplitude d’un mouvement social ne se décrète
pas, mais l’accumulation de mécontentements induit
un fort potentiel d’action.
Il est essentiel de démontrer que d’autres choix doivent
être faits en matière d’éducation et de services
publics.
Dès la rentrée scolaire, les personnels et les familles,
ensemble, doivent construire dans la durée
une alternative à cette politique de destruction de
l'emploi public.
C'est dans ce cadre que nous participons à la journée
d'action du 11 septembre 2008.
Montreuil, le 27 août 2008
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Aucune réponse apportée par le gouvernement
aux mouvements des personnels de
l’Education et des jeunes.
Mutisme face aux 700 000 salariés et retraités
le 22 mai et aux centaines de milliers le 17 juin
sur la question des retraites.
Irresponsabilité devant les manifestations sur
les salaires, les pensions, le pouvoir d’achat, le
prix des aliments ou des carburants.
Mépris pour les travailleurs sans papiers qui se
sont levés, avec la CGT, pour défendre leurs
droits !
Surdité et provocation mais aussi volonté d’affaiblir durablement
l’organisation collective des salariés en restreignant
le droit constitutionnel de grève par la loi sur le service
minimum d’accueil, ou en déréglementant totalement
le temps de travail, bafouant, au passage, tous les engagements
en matière de dialogue social...
Bien que combattues par les personnels, les lycéens et leurs parents, les réformes de l’enseignement primaire et de la voie professionnelle avec la généralisation du bac pro 3 ans, vont être appliquées à la rentrée dans l’improvisation la plus totale. Elles contribuent à discréditer un ministre de l’Education nationale, dont la politique dénature la finalité du système éducatif au gré des revirements du président de la République.
Les manifestations des personnels traduisent leur exaspération
face à l’aggravation des dégradations de leurs conditions
de travail, à la remise en cause de leurs statuts et de
leurs missions, au refus de reconnaître leurs qualifications
par une juste rémunération.
Les occupations d’écoles ou d’établissements par les jeunes,
leurs parents et les enseignants traduisent leur colère
face au démantèlement progressif d’une école garante de
l’acquisition d’une formation générale de qualité, d’une
qualification professionnelle reconnue et d’une égalité
d’accès et de traitement sur l’ensemble du territoire.
Les congés scolaires arrivent, l’été sera marqué par l'annonce
des suppressions budgétaires de 2009 qui pourraient
s’élever à 25 000 emplois dans l’Education.
Les luttes engagées maintenant r Les luttes engagées maintenant renfor enforcer ceront ont
celles de septembr celles de septembre !
Christophe Godard
Catherine Perret
Patrick Désiré
co-secrétaires généraux
Montreuil, le 9 juin 2008